Nox

Voilà pour vous un premier petit texte, pour amorcer cette partie de l'Académie...

Le soir tombe sur les sables fins de la grève,
Et mon astre dans la douce immensité, plonge.
Soudain craintif d'une nuit éternelle,
L'esprit tourné vers les cieux je l'appelle :

Petit papillon qui m'est apparu en rêve,
Reviens à moi, de ce rêve j'en ai fait un songe.
Mais bientôt mon espoir se voit déçu.
Il est ce qu'il est, et non ce qu'il fut.

je tien a dire que j'ai activement participer dans l'elaboration de ce chef d'oeuvre

meme si en effet eponge n'aurrai pas trop ete avec songe lol

bravo pour notre creation en tt cas

Je confirme

en ce qui me concerne, j'apprécie la littérature de li a sa juste valeur, celle de jean marie bigard et la mienne par contre c'est de la merde chimico-industrielle

@+++ c'est juste un message a la con mais c'est toujours un message, a ce rythme la je vais me retrouver scribe

12/12/10/10 - 12/12/10/10

Voilà qui est curieux, cette forme de sonnet
Porterait-elle un nom ? Je l'avoue, je ne sais.
Je suis plus familier avec l'alexandrin
tout brut de fonderie, déversé à la pelle
sur d'innombrables pages. Une poésie telle
qu'on en fait des récits, des romans, des quatrins.

Pourquoi, me direz-vous, postez-vous donc ici
ces quelques mots en vers qui ne servent à rien ?
C'est que je m'interroge. La forme me plaît bien
mais le scandé m'étonne, et me cause souci :

Je ne saurais le dire, quelque déséquilibre
me trouble à la lecture, je ne puis énoncer
sans buter sur les mots ce poème qui me plait !
Pourquoi ai-je tant de mal ? N'aurais-je point la fibre
du poète serain qui laisse son esprit
jouir de la liberté, de l'instant qui s'enfuit ?

Si la forme me gène, ne suis-je pas victime
d'une règle trop ferme que je me suis fixée
de respecter un style et trop compter les pieds ?
Me serais-je enfermé dans cette sombre abîme
où règnent alexandrins en maîtres absolus
qui ne tolèrent point l'invention ? Quel abus !

Je vais, c'est décidé, consulter de ce pas
quelque traité sur l'art le plus noble qui soit :
j'ai cité le poème, car je crois bien ma foi
qu'il me manque un savoir ! Eh oui, je ne sais pas
que penser de la forme de ces superbes strophes !
A dire trop de bêtises, je crains qu'on m'apostrophe....

Aussi je ne dirai que trois mots : ça me plaît,
et laisserai aux autres le soin d'en disserter.

Salutations, amis poête,
J'ai comme l'impression que ces deux là vont s'entendre !

Mes vers ne valent pas ceux d'isendil (de tres loin), mais voila quand meme une petite réponse a ses superbes alexandrins (repondre en prose eut été mal venu etant donné les circonstances).



Etrange forme que celle-ci, nest-il pas ?
Construction encore inconnue des Mécénats,
Car quoi, pourquoi faudrait-il toujours s'enfermer
Dans un carcan de forme ou de nombre de pieds?

Treve de mesures, la poésie est un art,
Loin des sciences ou du savoir, elle est intuitive.
Regles et garde-fous, laissons les aux flemmards,
Se cantonner a ca, quelle idée primitive !

Laissons parler notre imagination,
Et faisons fi de ces sombres barreaux.
Nous sommes le gardien de notre propre prison.

Cherchons donc a briser ces illusions
Quittons enfin la marche du troupeau.
Pour atteindre ensemble de nouveaux horizons !

Je suis mon cher ami très content de te lire,
De savoir que je n'ai pas provoqué ton ire
Par mes vers insolents qui osaient mettre en doute
Le scandé de ces vers qui me brouillaient l'écoute.
(Désolé pour celle-ci, elle vient de m'échapper !)
C'est bien que cette forme, tu nous l'ait inventée
Car à force de rimes et de vers à douze pieds
Je finissais quand même par un peu m'encroûter.

Aussi j'essayerai moi aussi d'autres formes
Quitte à prendre le risque, qui n'sera pas énorme,
De faire des strophes bancales qui me feront rougir
Et pousseront les miens à crier et maudir.

Yeah.

Avec cette aisance ce sera bien facile,
De concevoir des rimes sur un nouveau style.
Aucune limite ni aucune contrainte
A l'effluve de l'art dont on en sent l'étreinte.

Que puis-je dire de plus, sinon bonne chance ?
C'est comme chercher une nouvelle fragrance.
Toutes les composantes d'un parfum enivrant.
A la decouverte d'un scandé chavirant.

Mais n'oublions pas ceux qui nous ont précédés,
L'héritage millénaire qu'ils nous ont légués.
Restons parfois simples, respectueux des codes,
Car les plus melodieuses, on en fait des odes !

Un mot, un rire, quelque chanson,
Et l'on entonne à l'unisson.

Ces rares accords bien timides
Qui sonnent sur ces cordes humides
Augurent d'une ode à la joie.

Nous avons fait pour un début
Tant de beaux vers, mais qui l'eut cru ?

Ami, que vois je ici ?
Serait-ce un début
D'un style abouti
Au plaisir d'etre lu?

Au charme de m'etre inconnue
Ajoutons ces vers qui me plaisent.
Tant de "beaux vers" je les ai vu,
Du moins sensés, loin des fadaises.

Ainsi, continuons,
Dis-je, la joie au coeur.
A lire donc, offrons,
Cet art a nos lecteurs !

(Avec l'accent picard...)

J'allons ben essayer
Mais faut point trop d'mander.
Car c'est pas tous les jours
Qu'l'inspiration accourt.
Et c'est point évident
D'rimer avec ch't'accent
Mais faut ben assumer
L'accent d'là d'où qu'on est.
Or j'ai point la pratique
De ch't'accent tyrannique
Qui rappelle un chti peu
Le gros accent d'nos vieux.
Et chuis point d'ce pays
Chuis pas du nord, mon p'tit
Chuis même pas de Paris
Ni même d'la Normandie.
Mon pays c'est soleil
Et ses raisins vermeils
Je suis du Languedoc
J'vis ici, quelle époque !
Mon rayon de soleil,
Mon plaisir sans pareil,
C'est de réinventer
Le pays où j'suis né
En refaisant chanter
Les mots ensoleillés.

Connais tu donc si bien la picardie ?
Ce joli pays d'ou je suis parti ?
En comptant sur mes doigts, Cinq ans deja,
Comme le temps passe vite, ma foi !

Aujourd'hui, moi, j'habite plus a l'ouest
Sans me déporter aussi loin que Brest.
Et oui, va donc plus au sud, cherche Nantes ;
Nantes au climat doux, aux filles charmantes. ( c'est juste pour la rime)

Malgré tout je n'ai pas trouvé d'accent
Qui puisse me convenir comme un gant.
Et non plus je n'avais pu en trouver
En Picardie, pourtant j'ai essayé !


Et pour clore ces quelques vers,
Voici de facon singuliere
Une strophe plus appauvrie
En huit pieds, tu as bien compté
Pour sortir de la mesure, et
Rompre ainsi la monotonie !

Je dois te l'avouer
Je suis près de Beauvais
Et pour un gars du sud
Ici l'accent est rude
Tout comme le Français
Est fort mal maîtrisé.
Aussi pour mes enfants
Qui sont déjà fort grands
Je m'applique à parler
Un français vachement chié.

Oh pardon, j'm'ai raté,
J'crois qu'ça m'a échappé.

pfouuuuuu!
j'ai du mal a vous suivre!
faut du temps pour lire tout ça, malheureusement j'en ai pas beaucoup.

C'est d'accord
On fait court :
Comme discours
C'est trop fort.

J'ai fini.
Faut bouffer.
J'suis appelé
Pour midi.

Tchô les gars.

Je suppose que je ne suis pas sur un tel forum pour lire des poemes...
Ainsi, je ne m'y risquerait pas...

Neamoins, je me demandais si le fait que vous vous forcez mutuellement a ecrire des poemes sur de nombreuses discussions ne nuisait pas a la qualité de ceux ci...

Le poeme est une forme d'expression.
On aime ou on n'aime pas, on fait ou on ne fait pas...
Ca fait partie du jeu de l'écriture, auquel nous nous amusons en cette académie des scribes. Et quoi de plus naturel, au sein d'une académie de scribes, que de s'amuser de la langue comme d'autres s'amuseraient du pinceau ?
A défaut de faire de l'humour en dessin, ou d'y tracer un style, on peut s'amuser à jouer avec les mots, mais c'est un exercice difficile.

Citation :

Je suppose que je ne suis pas sur un tel forum pour lire des poemes...

Ma foi si, entre autres. Des vers ou de la prose, qu'importe le moyen. Que la chronique soit exprimée dans l'une ou l'autre forme d'écriture, peu nous chaud, pourvu qu'elle soit rédigée.

Néanmoins je m'interroge : vous disiez, très cher

Citation :

a ecrire des poemes sur de nombreuses discussions ne nuisait pas a la qualité de ceux ci...

par "ceux-ci", parliez-vous des poèmes, ou des discussions ?

S'il s'agit des discussions, je ne sais.
Mais lorsque du tac au tac la poésie est produite en réponse à une autre poésie, elle constitue le fil du dialogue. Qu'importe alors la qualité, puisque nous ne faisons pas un concours de qualité face à des juges impartiaux. Non, en postant dans ce mode d'expression nous nous amusons. Un jeu bien singulier, j'en conviens. Un jeu de scribes, sans doute.

On se rode, on s'amuse
On tient de beaux propos
Et taquine la muse
En jetant quelques mots
Sur cette page austère
Qui n'attend du clavier
Que ces vains caractères
Pour se mettre à briller.

Na.

Tout a fait d'accord avec Isendil.
Et je ne vois pas en quoi cela pourrait nuire a la qualité des discussions. S'il y a vraiment quelque chose qu'on arrive pas a exprimer par les vers, tant pis, on reprend la prose. C'est pas plus compliqué.

Modération (je sais ca fait deux fois en moins d'une semaine) :
Cynisme relationnel je te prie encore une fois de peser un peu tes mots. Personnellement je les trouve portant atteinte aux autres. Fais donc attention. Merci. Si on n'a pas besoin que tous les forumeurs fassent des rimes (loin de là) on peut largement se passer d'un truble fête qui critique tout.
Mes mots sont dur, mais c'est plus la première fois. J'avais deja modéré ce genre de comportement a l'encontre du Parcheminé lors de son arrivée sur ce forum.

Cordialement

Ryleus Kron, Régisseur

Que j'aime en quelques rimes décrire avec des mots
Le pouvoir de l'admin, la force du modo !

C'est vrai que si l'on ne peut tout dire en vers, on peut toujours le faire d'une autre couleur (ok, je sors !). La preuve :

Mais je dirai ceci, paroles dures sans doute, mais je les assumerai :
La notion de "cynisme" exprimée anonymement dans un forum tel que celui-ci, cynisme aussi gratuit qu'inconstructif, relève sûrement de l'inaptitude à se hisser au niveau de ceux qui font l'objet de la critique.


Pas de probleme tant que vous ne touchez pas au rouge ni au vert, couleurs réservées respectivement à l'admin et aux modos.
Sinon, eh oh, on se calme, les joutes verbales, ce sera en MP

De joutes verbales il n'y aura point, sois rassuré, mon cher Kron.
D'abord tout est par écrit, donc de fait, de verbal, rien.
Ensuite, il n'y aura pas de débat. Je m'en porte garant (en tout cas pour ma part).

Ah ! Que de vers gachés en vain
Par l'attitude d'un cynique
Vivant, certes, plein d'entrain,
Mais avec trop d'esprit critique.

Vois donc cet échange brisé
Par le soin d'un ton méprisant
Arguant sur l'inutilité
D'un moyen d'expression marrant.


Et puis on ne fait pas ça ni pour se défier (quoiqu'en puissent dire les autres). C'est simplement un petit échange entre deux personnes dans un langage peut-être différent. Voila pour la prose. Reprenons une dernière strophe


Pour tous ceux qui parlent pour ne rien dire,
Je me dois moi-même de les avertir :
Leur mépris n'a aucune place ici ;
Les mod's n'accorderont aucun sursis.

Cynisme relationnel à écrit :

Citation :

Je suppose que je ne suis pas sur un tel forum pour lire des poemes...
Ainsi, je ne m'y risquerait pas...

Neamoins, je me demandais si le fait que vous vous forcez mutuellement a ecrire des poemes sur de nombreuses discussions ne nuisait pas a la qualité de ceux ci...

Nous attendons avec une impatience non dissimulée que tu hausse le débat, mon cher ami. Ce n'est pas le tout de l'écrire, encore faut il le faire.
J'attends donc clairement que tu prenne part à cette discution en argumentant, et pas forcément en vers, je te rassure.

Merci d'avance.

Moi qui suis souvent d'accord avec le cynique, je ne peux que m'insurger devant de tels propos discriminatoires. Cette critique est certainement due à l'incommensurable flemme de notre ami qui ne veut, ni ne peut lire ou répondre à ces magnifiques vers, qui s'il ne le sont pas par leur valeur, le sont par les efforts de leurs auteurs !
Quant à nuire à la qualité des discussions, je suis formel, loin de lui enlever sa saveur et le bénéfice que l'on retire de la conversation, l'élève, je trouve, à un niveau, qui satisfait grandement l'intellect.
Voilà mon humble avis.

Cordialement,

gross'bouffe

Ps: qui a dit qu'un rugbyman ne s'exprimait que par incompréhensibles borborygmes???

Pas moi en tout cas. Je connais un rugbyman qui s'exprime uniquement en borborimes.

Qui est-ce donc ???
Ca m'interesse grandement !!!

Amicalement

Gross'bouffe